Le calendrier perpétuel: ne jamais remettre à “demin”

Bruno DUPONT a sévi dans le monde de la publicité et de la communication en Belgique et à l’étranger pendant plus de 25 ans.
A 45 ans, il met un frein à son métier pour mieux renouer avec ses pinceaux et autres marqueurs.
Début 2008, DéBé (re)naissait pour exposer ses premières toiles acryliques 15 mois plus tard.

Lors de cette première exposition, on découvrait entre-autre une vingtaine de toiles carrées de 20 cm de côté où l’écriture “demin, je seré … ” était mixée avec un visuel très coloré, très enfantin.
Cest toiles sont donc à l’origine du travail présenté dans ce calendrier perpétuel et maintenant nommées : les cases de DéBé !

Les ingrédients de ces cases ne sont pas sans rappeler la formation publicitaire de notre artiste !
D’une part, un slogan en forme de promesse. D’autre part, un visuel qui montre le résultat (le bénéfice) ou suscite l’urgence de passer à l’acte (la mise en oeuvre) !

D’une manière ou d’une autre, on aime se confronter aux cases de DéBé.
Si le message est souvent joyeux et le dessin accessible, on imagine DéBé aimer nous concocter des cases plus … féroces. Le degré de “férocité” sera toutefois laissée à l’appréciation de la cible. chacun n’est pas égal devant l’humour et cela a donc le mérite de susciter le débat.

Entre vos mains, la bonne idée de DéBé de rassembler ces 366 premières cases ! Et quoi de plus judicieux de les avoirs installées dans ce calendrier perpétuel que vous aurez – j’en suis certain – beaucoup de plaisir à utiliser : “demin, je seré … sur mon euro”.

Yves LEVOISIN

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Tout va vite … trop vite ?

C’est en avril 2010 que je postais sur un réseau social bien connu ma première case de DéBé qui se trouvait dans mon portable depuis quelques semaines.
Chaque jour, grâce à la complicité de mon fils Clément, une nouvelle case prenait place sur le mur de cette page. Un mois plus tard, nous comptions 500 fans dont je ne connaissais – pour la très grande majorité – que la … photo de profil !
Mais quel plaisir de « partager » avec ces « inconnus » qui apprécient mon travail. Quel joie de susciter – avec eux – le débat avec une case plus décalée … . Ensuite, j’ai pu constater l’impatience qu’ils avaient de retrouver chaque jour la case de DéBé.

En Gaume, l’inspiration est-elle plus fertile qu’ailleurs ? J’aime m’imposer des défis et ce calendrier était, dès lors, le but fixé et atteint 6 mois plus tard, soit la gestation d’une gazelle. Heureusement, j’ai pu compter sur les encouragements et les idées (il en faut) suggérés par mon second gamin Benjamin ou encore de mon épouse Martine. Souvent, au détour d’une soirée, amis et fans (trop nombreux pour les citer tous) me proposaient joyeusement des « demin, je seré … » en veux-tu, en voilà !
Après le travail de sélection, il fallait mixer le slogan proposé avec un visuel … toujours à trouver.

Une autre rencontre imprévue m’a donné beaucoup de satisfactions : des enfants de 4 à 5 ans avaient travaillé « à la manière de DéBé » ! Quand vous les rencontrez … vous êtes … très petits ! Leurs réactions et questions sont sans détours … . Là, j’ai pu me rendre compte que ces petites cases sont appréciées de 4 à 104 ans (avec tout le respect que je dois à RG) !

J’ai pu également tester mon aptitude à traiter l’actu avec les mêmes contraintes : un slogan dont le début est fourni et une illustration simplifiée ! Une discipline que j’ai pu mettre aussi en pratique avec l’une ou l’autre association à qui je voulais donner un coup de main. Le sujet est imposé, … à l’auteur de viser juste !

Sans délaisser le plaisir de créer mes toiles acryliques, la création de ces cases devenaient une respiration dans ma « démarche créative ». L’humour sur ce support me permettait de balancer mes états de bonne ou mauvaise humeur.
A vous qui me soutenez, un grand merci ! et j’espère que « demin, je seré … lèpiésurtère »