Il n’est jamais trop tard. Ce sera en 2008 (ou jamais)

Qui n’a jamais dit : “quand j’arrêterai de travailler, j’aurai le temps de faire … ” ?

Mais faut-il attendre la pension (la retraite) pour faire ce que nous avons envie de faire ? Bruno DUPONT a toujours évoqué le fait de la prendre le plus tôt possible. Il y avait dans ses propose une prise de conscience que son métier qu’il aime énormément lui prenait de plus en plus de temps jusqu’à en oublier sa famille. 

Je me souviens de longues discutions philosophique sur le moment opportun de lâcher prise. Nous en venions à calculer nos besoins financiers pour assouvir nos besoins vitaux ! L’art pouvait-il se concevoir librement s’il est exercé avec une contrainte financière ? Nous refaisions le monde, naturellement mais … . Les exemples d’artistes vivant dans la misère ne nous donnaient pas la dynamique nécessaire pour franchir le pas.  Et dans un autre contexte, ces contraintes d’angoisse de vivre étaient-elles vecteurs de créativité ? Fallait-il créer parce que notre vie en dépendait financièrement ou parce que nous étions libres de toutes contraintes monétaire ?

Pour Bruno, ses responsabilités de père voulaient que le nécessaire soit présent pour sa famille. Arrêter son travail de publicitaire devrait se faire en plusieurs phases qu’il avait prévue de démarrer pour ses 40 ans, finalement se fût en 2008 pour son 45ème anniversaire.  Il avait démarré de travailler comme indépendant dès sa première année à Saint-Luc Liège en 1982 : il avait donc passé 26 ans à raison de 12 h (en moyenne) par jour dans ses agences. ! Ce qui lui faisait dire (pour se déculpabiliser) qu’il avait une carrière complète de 40 ans à 8h/jour et ce à 45 ans en 2008. 

Dans ses cartons, j’ai retrouvé différentes recherches que Bruno a réalisé dès qu’il a tenu un crayon ou un pinceau en main. Je vous laisse découvrir toutes ses recherches graphiques qui l’ont forgé dans sa destinée d’artiste.